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ataraxosphere
13 mai 2009

Enfin un discours compétent sur les déchets et les incinérateurs

C'est (évidemment) celui de Corinne Lepage... mais j'aimerais quand même bien connaître la fiabilité des chiffres alsaciens qu'elle cite dans la mesure où le système de pesée-embarquée est contournable de nombreuses manières. Heureusement, elle n'oublie pas de rappeler que les meilleurs déchets, c'est encore ceux qu'on ne produit pas (nonobstant d'éventuels intérêts économiques à leur utilisation, sous peine de reproduire un système absurde).


Corinne Lepage parle des incinérateurs accide Beauvais
envoyé par LobservateurdeBeauvais - News videos from around the world.

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Commentaires
G
Pour info site de campagne de la liste Mouvement Démocrate conduite par Corinne Lepage dans le Nord-Ouest : <br /> <br /> http://www.europeennes2009-nord-ouest.eu
F
copier/coller :<br /> "Un peu de devoirs du soir pour des élèves studieux ou de petits cancres comme moi, ça vous dit ?! A vos heures perdues bien sûr… ;-)<br /> Le Canard à l’Orange des Landes"
F
Sur les objets non jetables mais qui doivent être nettoyés, les choses sont un peu plus complexes... car il y a alors les consommations d'eau, de produits et d'énergie, associées au lavage, ce qui modifie le bilan... <br /> Je ne pense pas que les livres et les machines à laver soient du gaspillage, il y a des tas d'autres sources que l'on peut solutionner prioritairement avant de s'attaquer à ces postes-là. <br /> Pour les lavages en machine, je ne dépasse quasiment jamais 40°C, on ne le sait pas assez mais c'est parfaitement suffisant pour les besoins courants, pour lesquels 60°C ou 90°C sont inutiles (et non négligeables sur la facture d'électricité). <br /> Je ne crois pas non plus qu'il faille renoncer à la voiture, particulièrement en milieu rural. Mais il existe d'autres types de moyens que l'essence : voiture à air comprimé, vélo pour les petits trajets, etc... sans parler de la rationalisation des déplacements (tout faire en une fois et dans le même secteur plutôt que de ressortir x fois de suite pour chaque besoin). C'est avantageux autant pour l'environnement que pour la santé et le porte-monnaie !
F
C'est à cause de cela que certains reviennent à la couche culotte lavable. Le problème est que nous avons tellement apprécié le confort du jetable que nous avons du mal à revenir vers plus de pratiques spartiates.<br /> Tiens dans le même domaine : le papier toilette... Savons-nous combien de pays n'en utilisent pas ?! Les journaux papiers aussi, les livres dont nous ne pouvons nous passer, moi la première !<br /> Quant aux machines de la voiture à l'aspirateur ou à la machine à laver, c'est vrai que nous devons penser autrement. Personnellement je n'ai plus de voiture pour le moment et cela m'est extrêmement difficile tant ma liberté s'en trouve diminuée. Mais tout cela finalement n'est peut-être que futile et dérisoire. Rien ne m'oblige à me déplacer à l'heure d'Internet ! Si j'ai envie de découvrir des gens, je n'ai qu'à commencer par mes voisins. ;-)<br /> La machine à laver c'est pour le moment ce qui me semble, à moi, indispensable. Je me vois mal laver des draps à la main. Je l'ai fait dans une colonie de vacances en tant que mono (pour des petits bouts-de-chou sans couche culottes...) mauvais souvenirs ! ;-)<br /> D'ailleurs pour préserver ta machine et éviter que le calcaire ne se dépose trop vite, un truc : éviter de laver au-dessus de 55°C, car le calcaire au-dessus de cette température-là se sépare de l'eau, si j'ai bien compris.<br /> Sinon, l'aspirateur j'ai fait par contre le choix raisonné de m'en passer. Je trouve qu'enfermer des particules dans un sac et les remettre plus ou moins en partie dans l'atmosphère après macération est contre-hygiénique. A moins de faire un sac jetable après chaque usage... ;-) Piégés n'est-ce pas ?! Florent je te conseille le balai en caoutchouc, il fait des miracles même sur les moquettes !<br /> Les Alpes je connais peu mais le grand air doit te manquer. ;-)
F
Précision : je ne suis pas parisien mais rhône-alpin, je suis monté à la capitale à cause des études... <br /> <br /> Le consommateur se piège souvent lui-même en achetant n'importe quoi : aliments conditionnés en portions unitaires elles-mêmes groupées ensemble, objets à usage unique et autres lingettes... D'ailleurs dans le prix final le produit lui-même représente parfois moins de 20%, le reste venant de l'emballage et du marketing !! J'ai une sympathie particulière pour les opérations déballages menées à la sortie des supermarchés par des associations écolos : c'est stupéfiant comme on se retrouve avec des montagnes de déchets en très peu de temps... malheureusement je n'en ai pas eu vent ici à Paris, c'est pourtant très édifiant... <br /> <br /> En termes de prévention, il y a les emballages, mais aussi la conception des produits elle-même : il faut en finir avec l'obsolescence programmée des objets (à remplacer au bout d'un an ou deux pour soutenir la consommation) et la logique du jetable qui a permis le développement et la prospérité de modèles absurdes comme Bic ; et bien entendu penser dès la conception au recyclage et à la valorisation (même si cette voie n'est pas prioritaire sous peine de conduire à des aberrations comme je le signalais).
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