Un peu de grain à moudre...

Quelques lectures ce week-end...
L'excellente tribune de Corine Lepage sur l'économie durable.
La situation préoccupante de la biodiversité et des milieux marins menacés d'asphyxie (j'en reparlerai).
Quelques réflexions sur le foetus humain et sur la guerre en Afghanistan.
Une relativisation du classement de Shanghaï des universités (dont l'argumentaire aurait pu être plus développé).
Les projets du Dalaï-Lama pour le Tibet.

Comments

[JF le démocrate]

Merci pour le lien vers l'article d'Albert Fert. Assez édifiant en effet!

[florent]

quelques éléments ici aussi, par un prix Nobel :
http://www.lemonde.fr/opinions/article/2008/08/26/comment-le-classement-de-shanghai-desavantage-nos-universites-par-albert-fert_1088014_3232.html

[florent]

@Anthony : qu'est-ce qui vous fait croire ça ? je vous avais pourtant déjà répondu que non...

@JF : En effet ça l'est, et j'ai le regret d'annoncer que depuis quelques années que je fréquente les facs (j'en ai fait plusieurs), elles sont remplies de ce genre de personnages (qui sont d'ailleurs encouragés dans les cours "d'insertion" et autres items "professionnalisants") ; le plus énervant c'est que ce sont eux qui sont sélectionnés par les jurys pour intégrer les filières sélectives (car il y en a à l'université aussi!) et, plus grave encore, les écoles doctorales (obtention de financements pour faire des thèses)... avec les résultats que l'on sait - et au détriment des vrais scientifiques qui se retrouvent sur le carreau après plusieurs années de travail intensif et sans perspective d'avenir.

[florent]

un autre article :
http://www.lemonde.fr/opinions/article/2008/08/25/la-sixieme-extinction-par-christiane-galus_1087559_3232.html

[JF le démocrate]

J'avais lu l'article de Marianne sur le classement de Shangaï. Et je dois dire que j'avais été assez surpris par ce classement qui plaçait notamment l'Imperial College de Londres bien avant toutes les écoles ou universités françaises. Hors, j'ai encadré jadis un stagiaire qui avait fait l'Imperial College, et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il était très fort en "baratin", mais "nul à c..." (désolé pour l'expression un peu crue) dans la pratique. Quelqu'un qui considère que l'on peut aborder des domaines aussi pointus que l'aérodynamique et la mécanique du vol (pour les aéronefs) uniquement de façon qualitative, sans poser la moindre équation, c'est pour le moins surprenant... En tout cas, ce triste personnage s'était particulièrement fait remarquer par sa nullité dans le service où je travaillais à l'époque. Mais c'était un grand "baratineur"... Est-ce cela le nouveau critère d'excellence?