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ataraxosphere
8 octobre 2009

Changement climatique et défi énergétique : je réponds à Europium

Dans un précédent billet j'abordais la question climatique qui est l'un des grands enjeux actuels. Europium a pris le temps de faire de longs commentaires (parfois contradictoires mais vous verrez bien) alors je vais tenter de lui répondre sur ces aspects-là (il parle aussi de la fiscalité mais je consacrerai un autre billet à la taxe carbone). Je vais intercaler mes commentaires en italique. Je conseille comme sources d'informations cet article de Vincent et le remarquable site de Jean-Marc Jancovici.

Action de l’homme sur la planète, fiscalité écologique et changement de civilisation

Vision globale du problème et petits rappels

Le réchauffement climatique est certes un problème mais cela doit-il passer par une fiscalité écologique afin d’apporter une solution juste et satisfaisante? Qui est à l’origine de cette perturbation climatique ? L’homme évidemment. Depuis quand ? La révolution industrielle du XIX siècle. En effet, il est admis d’après les scientifiques (tous ?) que l’homme est à l’origine d’une nouvelle ère géologique : l’anthropocène. Cette dernière détermine le début d’une période ou l'action de l'espèce humaine est devenu une force géophysique agissant sur la planète. Cette ère nouvelle a été déclenchée par le déstockage de ressources fossiles enfouies telles que le charbon, puis le pétrole et le gaz naturel. Elle est caractérisée par l’impact devenu majeur de l’homme sur le système Terrestre (y compris climatique). L'anthropocène succèderait ainsi à l'holocène qui avait débuté il y a dix mille ans. (source wikipédia).

>> Je parlerai plus loin des questions de réchauffement vs changement, implication ou non des humains, etc. Il n'y a pas consensus parfait dans la communauté scientifique, mais cela ne signifie pas que rien n'est sûr ou qu'il ne faut rien faire tant qu'on n'a plus aucun doute.

Sur le plan climatique, la conséquence principale serait l’augmentation de l’effet de serre, qui lui favoriserait une augmentation de la température avec les conséquences supposées que l’on connaît. Rappelons tout d’abord que l’effet de serre est un phénomène naturel qui a toujours existé, que son gaz principal est la vapeur d’eau (60%). Sans l’effet de serre la température sur Terre serait très négative (aux lecteurs de chercher un peu car il y a d‘excellents articles sur le sujet…) … Donc l’effet de serre n’est pas un problème en soi mais c’est son augmentation qui poserait problème !!!!

>> Encore une fois, restons dans le cadre du réchauffement pour l'instant. Effectivement, peu importe le poste principal, dans le cas d'un déséquilibre ou d'un excès cela peut provenir de contributions infimes devant les autres... (et il ne faut pas oublier que les différentes molécules n'ont pas la même "puissance d'action" et que certaines sont des centaines de fois plus efficaces que l'eau) Pour prendre une image, dans votre budget mensuel, vous dépensez beaucoup pour votre loyer, mais ce peut être l'achat d'un simple livre qui vous "met à découvert"...

Revenons au problème de départ, la fiscalité écologique doit-elle être « the solution » pour appréhender un phénomène comme celui du changement climatique, dont l’action de l’homme à l’échelle mondiale apparaît comme une force. La fiscalité écologique s‘apparenterait elle aussi à une « force » afin de contrer les errements du passé et à venir de l’action humaine…Donc la fiscalité écologique apparaîtrait dès lors comme une sanction financière de l’action humaine du passé, présente et à venir. (je caricature et j’extrapole un peu trop, quoique…)

>>Personne ne dit qu'il y a une solution unique... Simplement l'outil fiscal fait partie de la panoplie alors il serait dommage de s'en priver, d'autant plus que certains ont de bonnes raisons de penser qu'il pourrait être très efficace... En l'occurrence cette fiscalité n'a pas de lien avec le passé mais tente au contraire d'anticiper et d'orienter l'avenir, en commençant dès à présent. Elle n'a pas d'influence sur le carbone fossile déjà remis dans le cycle général (même si on pourrait trouver certains liens, mais ne compliquons pas).

Une telle approche de la fiscalité écologique est-elle démocratique ? Es-elle prévue dans une constitution par exemple ? Si non, avec cette approche ne devrait-on définir ce que devra être la notion de fiscalité dans le futur car personne n’est capable de déterminer quelles vont être toutes les conséquences à venir de l’action humaine ? La fiscalité a-t-elle pour but d’obliger les changements de comportements d’une génération (dont elle n’est pas totalement responsable) comme les aficionados (atteint de taxemanite aigue) essaient de nous le faire passer la couleuvre?

>>Cette fiscalité n'est ni plus ni moins démocratique que les autres... Son but est effectivement d'aider à orienter les comportements, selon le simple bon sens (dissuader ceux qui ont des conséquences néfastes et encourager ceux qui ont moins d'impacts négatifs). L'idée originelle prévoit toute une série de conditions pour que les choses se passent "bien" : ainsi notamment de la progressivité et de la prévisibilité de cette progression. Car il ne s'agit que d'anticiper dans la douceur et de façon maîtrisée, des évolutions qui sont inéluctables mais qui arriveront de manière parfois brutale et imprévisible, non maîtrisée ; cette approche a l'avantage supplémentaire de dégager des marges de manoeuvre pour d'autres actions. Il ne s'agit absolument pas de "taxemanite" idéologique mais d'une solution technique objectivement élaborée, et je crois même qu'elle appelle en parallèle un changement des autres fiscalités (notamment en organisant une diminution des prélèvements sur le travail). Les gens ne sont pas responsables de ce qui les précède, mais ils le sont de ce qu'ils font dans le présent et des impacts de leur comportement dans l'avenir (à commencer par les conséquences pour leurs propres enfants).

Ceci implique qu’un changement de civilisation (comme la notion d’économie d’énergie) s’impose forcément par la mise en place d’une fiscalité et que c’est le seul moyen d’y arriver….Le citoyen est-il si stupide, vil, idiot, etc… qu’il doit être sanctionné par le porte monnaie afin de changer son comportement et d’appréhender le changement de civilisation dont parlait Sarko il y a peu? D’abord est ce le même changement de civilisation dont parlait sarko ?

>>Encore une fois, personne ne dit que c'est le seul moyen. Mais il peut y contribuer, qui plus est de manière efficace... Il n'est pas question de jugement sur le citoyen, mais de constat : ces nécessités sont connues depuis des années (20 à 40 ans), médiatisées depuis plusieurs années (au moins depuis 2002), intégrées depuis 2007... et pourtant les faits sont là : presque rien n'a changé, les gens n'ont (quasiment pas) modifié leur comportement. Alors il faut passer à l'action ! Le fameux "signal prix" (qui n'est pas une sanction! il faudrait développer cela) en fait partie.

De plus, il apparaît paradoxal que l’action passée de l’homme en maîtrisant au fil des siècles différentes énergies ait contribué à différents progrès sur le plan humain (diminution de la pénibilité du travail, diminution de la durée du travail, augmentation de la durée de vie, augmentation du niveau d’études, etc…) et que l’on que l’on puisse sanctionner par la fiscalité ce qui a contribué a ce progrès c'est-à-dire la maîtrise de l’énergie sans se poser les vraies questions.....

>>Ce sont deux choses bien distinctes. Personne ne conteste les progrès permis par ces techniques (d'autant plus qu'à l'époque, on ignorait les conséquences). Cela justifie-t-il de continuer ? D'autant plus lorsqu'on sait qu'il y a des conséquences dangereuses ? Et puis il ne s'agit pas de sanctionner le passé, mais d'orienter le futur. Ce qui est fait est fait ! Et la fiscalité n'y changera rien ! En l'occurrence, parler de maîtrise est un peu exagéré puisqu'on voit qu'il y a eu des conséquences à cette utilisation, et qu'elles risquent d'être très graves, et bientôt incontrôlables... Il s'agit donc d'une illusion permise par le fait qu'elles ont été différées dans le temps !

Sans énergie abondante que peut faire l’homme dont la population représente 6 milliards et dont le nombre devrait attendre 9 milliards d’ici 2050 selon des études démographiques. Peut-on concilier raisonnablement un changement d’économie radicale et une baisse de la consommation d’énergie, ce qui serait une première dans l’histoire de l’humanité, non ?

>>Qu'entend-on par abondante ? Disons déjà, apte à satisfaire les besoins vitaux. Vous imaginez bien que les défenseurs de ces thèses ont pensé à cela et qu'ils ne sont pas tous des élucubrateurs dogmatiques... comprenez bien qu'un certain nombre de ces zélateurs sont des scientifiques, qui ont une approche sérieuse conduisant à des réponses purement techniques éprouvées par leurs études. Ils ont montré qu'il était possible de conserver (ou d'accéder à) un niveau de confort appréciable avec les technologies existantes. Cela suppose évidemment de faire des économies dans les pays développés (dont une grande partie est possible simplement en limitant les gaspillages) et de faire appel à des alternatives aux combustibles fossiles à l'échelle de la planète entière (et pas seulement le nucléaire, qui n'est d'ailleurs qu'une solution facultative, et en tout état de cause, provisoire).

Je développerais plus tard la stupide approche franco-française de la taxe carbone.

>>moi aussi ^^

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Pour appréhender la difficile question climatique, j'avais proposé quelques questions, auxquelles nous allons tenter de répondre ici.

- y a-t-il un changement climatique important ?

Oui a moins de penser que Claude Allègre a raison sur ce point, mais il a raison sur le fait que la taxe carbone à la française est une hérésie !!!!

>>Laissons de côté la taxe carbone. Du point de vue climatologique et sans préjuger des causes ni de la nature unidirectionnelle ou diverse des phénomènes, il semble bien que le climat connaisse des variations, d'amplitude non négligeable. L'humanité va donc devoir s'y adapter.

- peut-on parler globalement d'un réchauffement ?

Oui à moins de penser que la fonte des glaciers en montagne n’est qu’une illusion d’optique et que la banquise diminue par l’opération du saint esprit. Ces deux faits sont prouvés scientifiquement. A l’échelle d’une ère géologique cette fonte des glaciers récente ne signifie pas grand-chose car ce peut-être un epiphénomène, un phénomène passger comme il y en a toujours eu, mais ce peut-être un signe positif du début d’un réchauffement climatique à long terme.

>>Sur ce point je serais beaucoup plus mesuré. D'autant plus qu'il n'est absolument pas essentiel à la suite des discussions. Des controverses scientifiques ont bel et bien lieu sur cet aspect, et on ne peut les balayer d'un revers de main. Il faut déjà noter que les effets des changements climatiques ne sont pas les mêmes (en ampleur et même en nature) selon l'endroit de la planète considéré. Les valeurs moyennes n'ont guère de sens en ce domaine (aucune signification de "compenser" les températures polaires et équatoriales ou diurnes et nocturnes, par exemple). Sur la fonte des glaces, je ne peux pas être trop long mais il faut bien comprendre certaines choses (sachant que je n'écris que de mémoire sans avoir tout révérifié). Les glaces fondent chaque année, simplement elles sont renouvelées par les précipitations (neige, etc). Les reculs de glaciers montagnards constatés, et dans une certaine mesure les diminutions de banquise, peuvent être dus en grande partie à des modifications du régime de précipitations : s'il y a moins d'apport en saison "favorable", les pertes de la saison "défavorable" ne sont plus compensées et la glace régresse. Les observations primaires peuvent donc être trompeuses. Mais les choses peuvent être encore plus compliquées : les modifications évoquées peuvent tout de même être liées aux changements climatiques ! N'allons pas plus loin pour cette fois. Ajoutons simplement que, comme vous le dites, il peut également s'agir d'épiphénomènes provisoirement à rebours d'une tendance de fond, comme cela arrive souvent.

- les changements ont-ils une origine (partielle ou totale) humaine ?

Cf. les articles sur l’anthropocène

>>C'est pourtant un aspect très contesté. Nous avons déjà vu que ce n'est pas parce que le dioxyde de carbone est moins abondant que la vapeur d'eau qu'il ne peut pas déséquilibrer le système. Mais certains arguent du fait que les éruptions volcaniques (par exemple) sont bien plus influentes que l'action humaine... Cela mérite réflexion même s'il ne faut pas sous-estimer les quantités considérables émises depuis la révolution industrielle et plus encore depuis la seconde guerre mondiale... ainsi que celles qui se profilent si on ne fait rien (charbon en Chine, etc). Au minimum, il paraît raisonnable de considérer que ces contributions participent aux déséquilibres climatiques, fût-ce en complément de causes naturelles. Restons-en là pour cette fois.

- sont-ils (partiellement ou totalement) liés au carbone issu de la matière organique fossile ?

Non car l’effet de serre est un phénomène naturel et indispensable à la vie sur terre. Le principal gaz a effet de serre est la vapeur d’eau, le CO2 c’est 25%, puis il y les autres gaz qui contiennent ou du carbone. L’activité humaine entraîne l’augmentation de l’émission de gaz qui augmenterait logiquement l’influence de l’effet de serre sur le climat. Si réchauffement il y a, l’évaporation de l’eau augmente inéluctablement aussi…etc…

>>Là je ne suis pas d'accord, je vous renvoie aux paragraphes précédents. D'autant plus que j'ai bien précisé la possibilité de "partiellement" !

- auront-ils des conséquences néfastes sur les activités humaines et/ou sur l'environnement ?

Vaste question. Oui, puisque que l’on parle déjà de la guerre de l’eau. Les principales réserves d’eau douces sont les glaciers. S’ils diminuent cela aura inévitablement une influence sur l’activité humaine : agriculture, hydroélectricité, géopolitique car l’eau devenant rare sera et est déjà source de conflit, etc…

Sur l’environnement, influence aussi car les cycles climatiques sont régulés en partie par un jeu de températures entre les océans et les deux pôles. Comme le climat a une influence sur l’environnement il y des perturbations de plusieurs ordres…

>>Très juste, la question de l'eau est structurante et passe avant bien des autres... J'envisageais un autre débat, sur la balance entre conséquences "positives" et "négatives" (puisqu'il y aura les deux et certains ne veulent considérer que ce qui les arrange, à savoir le positif) mais n'alourdissons pas plus ce billet ^^'

- peut-on avoir une influence dessus ?

NON c’est comme si on essaye de maîtriser l’énergie développé par un orage à moins de réussir à inverser la tendance ce qui n’est pas près d’arriver.

>>Autre désaccord : ce n'est pas la peine de rappeler sans arrêt l'anthropocène pour dire ensuite que l'humanité n'a pas d'influence sur les phénomènes planétaires ! En l'occurrence, on peut considérer que, au minimum, si on arrêtait tout immédiatement, seules les conséquences des actions passées auraient lieu et les choses n'empireraient pas (à moins de considérer que l'on a déjà atteint un seuil d'auto-emballement du système, ce que certains évoquent...) voire s'arrangeraient progressivement avec la capacité de la planète à lentement absorber le dioxyde de carbone émis par les activités humaines. C'est évidemment impossible, mais là encore des gens sérieux estiment d'après leurs études qu'il est possible de ne pas empirer les choses si on limite (pas besoin d'arrêter ni de diviser par 100, mais seulement par 2 ou 3) les émissions actuelles.

- peut-on s'y adapter "décemment" ?

NON. La population mondiale s’est largement accrue grâce à la révolution industrielle qui a permis bons nombres de progrès. Sans énergie il n’y a pas d’activité humaine pour une population aussi importante, c’est con mais c’est comme ça.

>>Il y avait deux niveaux de réflexion. D'abord, la limitation des émissions (tout en conservant un accès à l'énergie pour la population mondiale) : j'en ai déjà parlé plus haut, si des spécialistes estiment que c'est possible, ce n'est pas des paroles en l'air. Ensuite, indépendamment de la question énergétique, il y avait l'adaptation des populations aux changements climatiques : par exemple par des migrations, qu'il s'agisse d'un recul depuis les côtes vers les terres (à cause de la montée du niveau de la mer ou de la fréquence accrue de phénomènes météorologiques violents) ou de mouvements à plus longue distance comme l'abandon de zones durement touchées (Sahel, Méditerranée, etc) ; on peut aussi évoquer l'évolution des pratiques agricoles (les britanniques se préparent à recultiver des vignes, etc) et divers autres sujets.

A moins que les martiens (petits hommes verts ou écologiste) réussissent a proposer une transition économique viable qui consisterait a encadrer un changement de civilisation

>>Je vais finir par croire que vous le faites exprès...

Florent écrit « Par exemple les réserves de pétrole vont s'épuiser et avant cela les prix vont augmenter donc il faudra bien s'adapter à ces changements de situation, pollution et perturbations du climat ou pas »

Juste une réflexion, la liquéfaction du charbon conduit à produire de l’essence. Les chinois, les américains sont sur le créneau. Avec un baril a 60 dollards c’est rentable… les réserves en charbon représentent 80% de l’énergie fossile (7 fois plus que le pétrole). D’après les spécialistes il y en a pour 150 ans…et en terme de pollution il n’y pas pire que l’utilisation du charbon sous toutes ses formes

>>Je ne maîtrise pas le sujet, mais pour ce que j'en ai lu c'est loin d'être aussi évident (ne serait-ce que parce que le procédé consomme de l'énergie lui aussi). Et même en admettant que l'on fasse fi des questions de pollution et de climat, et que ceci résolve (provisoirement, car si la Chine et l'Inde adoptent le mode de vie américain, les réserves vont fondre comme neige au soleil) la pénurie, il reste encore le problème du prix... qui sera tout de même bien plus élevé que ce que l'on connaît actuellement.

Pour en revenir au pétrole, le président de Total lors d’une conférence vient d’annoncer que le pétrole sera au moins l’énergie dominante pour au moins 35 ans (qui ne lui donne pas raison…) alors pourquoi taxer cette énergie s’il n’y pas d’alternative crédible

>>Ce n'est pas les informations que l'on entend par ailleurs, que ce soit chez Jean-Marc Jancovici ou d'autres. Et il y a une confusion entre les réserves disponibles et le moment où les prix vont monter : car ils ne vont pas rester à leur niveau actuel jusqu'au dernier pourcent de réserve où ils vont flamber d'un seul coup ! L'augmentation va commencer dès lors qu'il y aura encore des réserves mais plus assez pour tout le monde ; en fait même bien avant cela, quand la croissance (cet absurde principe exponentiel) de la production s'arrêtera et lorsque cette dernière connaîtra un plateau avant de décroître inéluctablement (le fameux "peak oil" qu'on nous annonce pour 2015, voire 2030 pour les moins pessimistes). Et puis, énergie dominante ne veut pas dire qu'on ne doit pas penser à l'alternative avant l'échéance !! Vous imaginez s'il fallait changer drastiquement du jour au lendemain ? Les alternatives (qui EXISTENT) doivent monter en puissance progressivement pour que la transition soit la plus douce possible. C'est tout l'enjeu des politiques publiques (y compris fiscales) en la matière : l'anticipation et la progressivité.

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Commentaires
F
qui a eu l'initiative d'un site pour effectuer un bilan carbonne personnel. Et justement en ce moment ils recherchent en région parisienne une famille "représentative" (un couple et deux enfants) ayant déjà fait ce bilan et ayant modifié ses pratiques. Dans le cadre d'une émission de télévision.<br /> http://bilancarbonepersonnel.org/<br /> <br /> Merci de ce très bon billet, Florent, tout comme celui de Vincent vers lequel tu as mis un lien. <br /> :-)
F
@ Thierry : à la différence de Quindi je ne suis pas un spécialiste (mais j'en ai lu certains)
F
@ Europium : prenez votre temps, j'ai bien eu un mois de retard après tout... ;-)
T
@ Europium<br /> On peut s'y essayer ! Sous la férule de Florent, on a intérêt d'assurer :-))
E
@ Thierry .P<br /> <br /> Espérons que le niveau du débat se rapproche des sujets en profondeur d'ArnaudH...
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