Les enjeux environnementaux ne se limitent pas au changement climatique !
L'objectif de ces
billets dans le cadre de la semaine du
développement durable n'est pas d'approfondir les sujets de manière
technique, merci de ne pas se formaliser pour d'éventuelles approximations...
L'omniprésence de cet enjeu
ne doit pas occulter les autres, si crucial soit-il et même s'il les influence en
partie par ses conséquences et son ampleur.
Ainsi, il ne faut pas
oublier qu'en dehors du couple énergie-climat, existent diverses problématiques
tout aussi fondamentales pour l'avenir : érosion de la biodiversité et des
sols, pénurie d'eau, pollution et déchets, etc...
Si la question sanitaire est
plus ou moins prise en compte dans les discours (notamment à travers l'exemple
des pesticides, qui ne constituent toutefois qu'une des facettes de ce vaste
problème), on ne peut que déplorer la quasi-absence des menaces qui pèsent sur
la diversité biologique (*). Est-il réellement nécessaire d'expliquer cette
erreur et de justifier l'importance de cet aspect ? Que ce soit en termes de
fonctionnement des écosystèmes (et tout ce que cela apporte, par exemple la dépollution) ou de ressources naturelles (aliments, médicaments, etc) exploitées
actuellement ou dans le futur... Peut-être cette incurie trouve-t-elle une
cause dans l'impression de distance au quotidien ("cela concerne les pays
tropicaux") et d'impuissance ("je ne peux pas y faire grande chose")
? Ces idées sont pourtant erronées : on peut citer l'exemple de la Guyane
(seule forêt tropicale sous la responsabilité d'un pays développé, peut-être
tout ce qui restera de l'Amazonie dans quelques années) ou des nombreuses
espèces menacées en Europe (dont la France) - et les possibilités d'action qui
ne manquent pas (consommation responsable, soutien voire participation à des
organismes de protection de la nature, interpellation des élus, etc).
On pourrait presque faire le
parallèle avec les trois piliers du développement durable : l'économique a
longtemps été le principal pris en compte (comme l'est la question énergétique
et climatique), puis dans une certaine mesure le social (à l'instar de la
santé), l'environnemental restant négligé ou marginal (en l'occurrence les
enjeux liés à la biodiversité).
L'urgence impose pourtant de ne laisser aucun sujet de côté !
(*) Elle comporte trois niveaux
: génétique, spécifique (les espèces) et écosystémique. Les trois doivent être
envisagés de concert pour une approche pertinente de ces questions. En
particulier, il est aussi important de préserver les habitats que les
organismes qui les peuplent, ou encore au sein d'une espèce le patrimoine
génétique des différentes variétés adaptées à des conditions particulières.
Je viens de découvrir cette émission sur l'or (mais je n'ai pas encore eu le temps de l'écouter) : <br />
http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/toutunmonde/fiche.php?diffusion_id=71441
F
florent
13/04/2009 13:12
Je ne connais pas ce mode de représentation ni ce logiciel mais ils m'intéressent, je vais guetter ton billet ;-)<br />
J'avais l'intention de faire des schémas pour ces billets mais je me suis contenté du texte faute de temps...
F
F. Boulanger
13/04/2009 07:11
Ce sont tes classements successifs qui m'y font penser Florent, lorsque tu parles des 3 piliers (environnemental, social, économique) puis des 3 niveaux.<br />
Ne pourrais-tu pas ici schématiser à l'aide d'une carte heuristique. Je vais justement binetôt parler de Tony Buzan sur mon blog ("Une tête bien faite"); il y a eu un engouement pendant un temps de cette forme de présentation mais la mode semble passée.<br />
Parce que l'on s'est rendu compte que le schéma ne devait pas dépasser une dizaine de mots finalement pour parler aux lecteurs. Ici, comme tu as mis dans ton premier billet, cela pourrait peut-être convenir ?<br />
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Moi j'avais mis sur mon PC "Mindmanager"... je ne sais pas si tu connais.<br />
Actuellement je ne l'ai plus mais vais essayer de me le réinstaller.<br />
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Et merci de ton passage sur mon dernier billet ;-)
F
F. Boulanger
13/04/2009 06:49
Ouah les GG (gentils "garçons", pas toujours les "génies", faut pas exagérer quand même !)<br />
tracer le sillage de l'or par les mouvements successifs des orpailleurs ?! Mais c'est une véritable ruée vers le bon sens tout ça ! ;-)<br />
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Mais comment opérer au traçage du mercure dans les eaux de mer ? Puisque l'empoisonnement des populations ne concerne pas seulement les riverains mais aussi tous ceux qui "reçoivent"<br />
le poisson emballé directement sur le bateau-usine... La législation internationale arrive-t-elle à surveiller tous les intermédiaires ?