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ataraxosphere
22 novembre 2007

Tabac : Vivement le 1er janvier 2008 !!!

A cette date entrera (enfin!) en vigueur l'interdiction de fumer dans les lieux publics.

Est-il besoin de rappeler qu'il s'agit d'une simple question de respect le plus élémentaire !

Non seulement le tabac génère des nuisances très incommodantes (fumée irritante pour les yeux et la gorge, odeur pestilentielle, imprégnation des vêtements, jaunissements divers, etc) mais en plus il cause divers graves problèmes de santé (qu'il n'est pas utile de détailler ici : cancers, problèmes cardio-vasculaires, etc) et est responsable de milliers de morts chaque année.

Le plus gros problème réside dans le fait que ces effets néfastes ne sont pas limités aux fumeurs mais subis également par l'entourage, notamment les enfants et les employés des lieux enfumés (restaurants, bars, boîtes de nuit, etc).

Soyons clairs : il ne s'agit pas d'interdire la consommation de tabac. Chacun est libre de ses actes, y compris de se nuire à soi-même. Mais la liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres. Et, à la différence de la consommation d'alcool (sauf cas de violence), le tabagisme a des impacts importants sur ceux qui ne le pratiquent pas (on parle de tabagisme passif, d'autant plus injuste que la fumée inhalée par l'entourage est encore plus toxique que celle inhalée par les fumeurs, car elle n'a pas la même composition, résultant d'une combustion incomplète). Par ailleurs, on sait très bien que la prohibition ne fonctionnerait pas et il est préférable que l'Etat garde un oeil sur la distribution, pour garantir un minimum de qualité du produit et avoir une idée des volumes en circulation, ainsi que pour limiter l'économie souterraine qui finance les réseaux criminels. Les sommes perçues via les taxes peuvent être investies dans la santé (et le fait que ce ne soit pas toujours fait n'est pas un contre-argument!), en prévention et en thérapeutique (faut-il rappeler qu'en plus de leur coût en vies humaines, les pathologies liées au tabac coûtent très cher à la collectivité?) ainsi qu'en aides à l'arrêt (même si de gros efforts restent à faire en ce domaine). Il n'y a donc aucune schizophrénie ou tartufferie là-dedans. S'il y en a une, elle réside plutôt dans le discours de certains "libertaires" qui lancent avec morgue que "l'Etat n'a pas à leur dicter leur comportement" et qui par leur tabagisme se jettent dans l'addiction et s'aliènent à une drogue (faut-il rappeler que la dépendance est à la fois physique et psychique, et très envahissante dans la vie du fumeur – il suffit de voir sa nervosité après une ou deux heures sans clope...) ; sans parler des coûts sanitaire et financier...

Que la loi soit modifiée prochainement ou pas, la plus élémentaire des politesses pour les fumeurs consisterait à ce qu'ils demandent aux personnes environnantes avant d'allumer leur cigarette ou leur pipe (ou tout autre objet responsable d'émanations gênantes). Cela ne pourra qu'améliorer la coexistence...

Informations et appel à participation ici.

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Commentaires
F
J'ose espérer que vous n'êtes pas de ceux qui s'imaginent que le tabac n'est nocif que parce qu'il y a des additifs... <br /> Soyons clairs : la combustion ménagée/incomplète d'un produit végétal (telle qu'elle a lieu par exemple dans les cigarettes) génère des produits toxiques, UN POINT C'EST TOUT. Ceci est valable pour le tabac, le cannabis (sous ses différentes formes), l'encens, etc. Qu'ils soient cultivés selon les critères de l'agriculture biologique ou pas, loin des métropoles polluées ou pas. Le fait que les industriels rajoutent des substances toxiques et/ou addictogènes (par leur effets propres directs ou indirects, ou par amplification de ceux des composés "spontanés") ne changent rien à l'affaire : même si c'est évidemment un scandale contre lequel il faut lutter, cela ne modifie pas le coeur du problème. Et je rappelle que la NICOTINE est parfaitement NATURELLE.
L
Je trouve que ceci est une vaste fumisterie. Si on voulait vraiment lutter contre le fléau du tabac, on interdirait aux cigarettiers de mettre dans leurs produits des substances nocives qui provoquent la dépendance. Il n'y en a pas besoin dans le tabac, d'ailleurs ces substances n'ont été introduites qu'au début du vingtième siècle.<br /> Mais cela demande une tout autre logique : que l'on arrête de victimiser les Français moyens, et que l'on s'en prenne aux lobbys du tabac, économiquement et financièrement très puissants. Encore une fois, c'est la voie de la facilité qui a été choisie.
F
Votre comportement passé de respect vous honore et il n'y a aucune raison pour qu'il ne perdure pas (pourquoi passerait-il subitement de naturel à contraignant ?!). <br /> <br /> La question sur les finances publiques mérite d'être posée, et les réponses ne manquent pas, suffit de faire tourner un peu ses neurones. <br /> <br /> Pour tout le reste (et notamment la dernière question), les réponses sont dans l'article (notamment la partie en gras).
C
Fumeur, je suis conscient des dangers du tabac, que ce soit pour le fumeur ou son entourage.<br /> Cependant, il me semble que si le comportement "correct" du fumeur est de demander si personne n'est incommodé par la fumée, le comportement du non-fumeur est lui aussi souvent sujet à polémique.<br /> La tolérance et la compréhension ne doit pas être à sens unique. Et c'est ce que cette loi veut imposer. Les non-fumeurs seront les bienvenus partout, alors que les fumeurs deviendront des parias.<br /> Enfin, sans vouloir entamer une polémique, je n'ai jamais réussi à avoir une réponse simple à une question simple : étant donné que l'argent du tabac n'est pas, en tout cas de façon sensible, reversé pour la santé, cet argent sert donc ailleurs. Et où le gouvernement prendrait-il tout cet argent, s'il n'y avait plus de fumeur ?<br /> <br /> Pour finir, je voudrais quand même préciser que je suis fumeur, mais que depuis des années, lorsque cela risque d'incommoder quelqu'un, je sors pour fumer. Cela me semblait la meilleure attitude à adopter. Cependant, ce que je faisais volontier naturellement va devenir pour moi une contrainte. Alors, où se situe ma liberté individuelle là-dedans ?
J
tout à fait d'accord, ma mère était serveuse, elle a subi 20 ans de fumée dans la gueule. Le tabagisme passif est une honte nationale pour les employés
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