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ataraxosphere
20 avril 2012

Le seul vote utile, c'est...

N'ayant pas eu le temps de participer correctement à cette campagne (je reconnais que c'est un foirage aussi lamentable que sa pseudo-tenue médiatique), je ne me lancerai pas ce soir dans une longue discussion de fond sur les programmes politiques, mais me livrerai à ce que j'abhorre d'ordinaire, à savoir des considérations principalement politiciennes. Mais bon, après tout, vu qu'il semble que ce soit le seul langage que les gens entendent...

Le seul vote utile, c'est celui qui permet à la fois de faire vivre la démocratie et d'empêcher la France de basculer dans l'abîme au bord duquel elle est en train de vaciller dangereusement. C'est sans doute la dernière fois que cette possibilité existe.

Faire vivre la démocratie, parce qu'il est évident que le peuple ne veut plus de Nicolas Sarkozy et qu'il est donc parfaitement inutile de l'envoyer au second tour, au contraire il faut permettre un vrai choix entre deux candidats alternatifs, au lieu du seul vote pour François Hollande auquel on voudrait scandaleusement contraindre l'électorat.

Faire vivre la démocratie car il est absolument impératif d'empêcher les socialistes de s'emparer des dernières institutions de la République sur lesquelles ils n'ont pas encore la mainmise, sous peine de se retrouver dans une configuration extraordinairement dangereuse, à savoir le contrôle de toutes les institutions majeures du pays (sauf le Conseil Régional d'Alsace). C'est en soi une nécessité vitale sur le plan démocratique (il n'est jamais sain qu'un seul parti contrôle tout sans contre-pouvoirs) ; c'est encore plus terrifiant sur le fond lorsqu'on considère les politiques qu'ils comptent mener...

Faire vivre la démocratie, en envoyant face à François Hollande un candidat ayant une chance d'être élu face à lui (sinon on se retrouve dans la même configuration qu'avec Nicolas Sarkozy et cela n'a pas d'intérêt).

Préserver la France d'une chute fatale et s'atteler (enfin) à la résolution de ses problèmes. Car tout n'est pas encore perdu, même si c'est probablement la dernière fenêtre avant de connaître le sort de la Grèce. (Je prends d'ailleurs rendez-vous pour la fin de l'année auprès des inconscients qui s'apprêtent à voter pour Nicolas Sarkozy ou François Hollande - ce qui revient au même du point de vue électoral puisque l'issue de leur funeste duel est acquise).

Le premier et le deuxième critère excluent Nicolas Sarkozy et François Hollande.

Le troisième critère exclut quasiment tous les candidats à l'exception de François Bayrou et de Jean-Luc Mélenchon (avec même une réserve pour ce dernier).

Le quatrième critère confirme ce duo. En effet, il n'y a que deux manières d'éviter la catastrophe à partir du 7 mai : celle préconisée par François Bayrou et celle promue par Jean-Luc Mélenchon. On conviendra néanmoins que cette dernière n'est ni très souhaitable, ni très susceptible de réussir (tant elle implique de changements brutaux).

Reste donc sans surprise le béarnais "cabourut" comme il se définit lui-même.

Comme je l'ai dit, je ne peux pas discuter si tard de ses propositions. Pour les indécis, elles sont consultables sur son site.

Alors certes, François Bayrou a déçu : on l'attendait avec un programme du tonnerre méritant 20/20, or on le retrouve avec un programme potable autour de 12/20 ; mais lorsqu'on observe qu'aucun autre candidat ne dépasse 08/20 et que la plupart sont même des dangers publics à moins de 05/20, on peut admettre que ce n'est tout de même pas si mal. Gageons qu'une qualification pour le second tour fera office de coup de pied aux fesses pour perfectionner les choses en vue du scrutin (dans le cas contraire, une éventuelle défaite ne serait alors que justice - laissons parler les urnes) et surtout pour les élections législatives qui suivront (car c'est tout de même là que le programme doit être le plus détaillé, sauf à vouloir pour l'Elysée d'un clone de Nicolas Sarkozy qui se mêle de tout). La situation est grave, nous ne pouvons pas nous permettre de faire la fine bouche.

 

Quelques mots aux électeurs "de droite" tentés par Nicolas Sarkozy.

Les choses sont simples : étant donné que Nicolas Sarkozy n'a aucune chance face à François Hollande (même en cas de ralliement – invraisemblable – de François Bayrou), envoyez au second tour le seul candidat capable de l'emporter et d'empêcher le retour de l'Etat PS et de sa gabegie. Après 10 ans de pouvoir ininterrompu, il est temps de laisser respirer un peu les choses. Vous ne serez pas exclus de la représentation, car d'une part les éléments les plus raisonnables de votre camp seront associés au redressement du pays (François Bayrou n'a pas l'intention de capter le pouvoir à son seul profit, sa démarche est rassembleuse, d'ailleurs de nombreux soutiens gaullistes l'ont rejoint), d'autre part le programme de François Bayrou est le plus sérieux tant sur le plan financier qu'économique, avec une vraie rigueur budgétaire (équilibre des comptes publics et utilisation rationnelle des recettes fiscales) et une véritable compétence sur le fonctionnement des entreprises (de nombreux acteurs économiques l'ont d'ailleurs reconnu en le soutenant).

 

Quelques mots aux électeurs "de gauche modérée" tentés par François Hollande.

Les choses sont simples : étant donné que Jean-Luc Mélenchon réalisera un score élevé, si vous voulez équilibrer les orientations du futur gouvernement, il vous faut un contrepoids sur l'autre aile du PS dans la future majorité de François Hollande. Et si François Bayrou va jusqu'à l'emporter, vous ne serez pas exclus de la représentation, car d'une part les éléments les plus raisonnables de votre camp seront associés au redressement du pays (François Bayrou n'a pas l'intention de capter le pouvoir à son seul profit, sa démarche est rassembleuse) et vos options seront défendues bien plus sûrement qu'avec une forte pression des communistes. Son programme est même le plus soucieux de justice sociale (en considérant l'ensemble de la société et pas seulement les plus défavorisés) et de solidarité (en témoignent les nombreux engagements pris auprès des associations, y compris dans le domaine environnemental).

Sans oublier le pire : voter Hollande 2012, c'est voter Copé 2017 et c'est également s'exposer à perdre la plupart des collectivités territoriales en 2014.

Inutile de craindre un quelconque effet d'un – invraisemblable – ralliement à Nicolas Sarkozy au second tour, car il est bien évident que les électeurs ne le suivraient pas et qu'une consigne de vote ne serait pas respectée.

 

Quelques mots à tous les indécis.

Le seul à être sérieux avec l'argent public, VOTRE argent, c'est François Bayrou. Il a dit la vérité avec courage sur les dangers du surendettement dès 2007, sous les moqueries et alors que ce thème n'a rien de populaire (encore aujourd'hui). Il défend une règle de d'or qui ne relève que du bon sens : interdire tout déficit de fonctionnement en dehors des périodes de récession. Cela signifie que l'investissement n'est pas concerné (il est normal de l'amortir sur plusieurs années et de faire contribuer les générations ultérieures qui en profiteront) et que la règle peut s'assouplir en période de difficultés (car il faut préserver des marges de manoeuvre, dans un souci d'efficacité économique comme de justice sociale). La rigueur budgétaire, ce n'est pas de l'austérité, c'est du sérieux, de l'honnêteté, du respect. Et c'est l'un des piliers du redressement du pays, pour éviter de connaître le sort de la Grèce.

Le seul qui a le souci de concilier l'efficacité économique et la justice sociale, c'est François Bayrou. Sa démarche porte tout à la fois sur l'intelligence économique (comprendre les entreprises et trouver les meilleurs moyens de créer et maintenir des emplois) et les solidarités (pour maintenir le modèle social garantissant l'équité à tous et ne laissant personne sur le bord du chemin). Bien que plus discrets dans la communication, les critères de durabilité et de transition vers un nouveau modèle de société ne sont pas oubliés, comme l'attestent ses engagements en matière d'environnement (voir par exemple ici : respect du pacte de Nicolas Hulot et des conclusions du Grenelle de l'Environnement, renforcement des protocoles de Kyoto et de Nagoya, promotion d'une OME...).

Le seul qui défend l'Ecole républicaine, gratuite, laïque et obligatoire, garantissant l'égalité des chances de tous dans la vie, en commençant par une maîtrise des fondamentaux et tout particulièrement de la langue française, c'est François Bayrou. Cela paraît consensuel, mais en regardant de près les options des autres candidats, on s'aperçoit qu'ils s'écartent pourtant gravement de ce principe fondateur de notre société.

Le seul candidat indépendant des lobbies et des appareils politiques qui propose un nouveau contrat démocratique (voir ici : avec notamment l'interdiction du cumul des mandats, la prévention des conflits d'intérêt, l'introduction de la proportionnelle aux élections législatives pour mieux représenter les électeurs, etc), c'est François Bayrou. Ce que les autres partis promettent depuis des décennies sans l'avoir jamais fait, vous l'imposerez vous-mêmes lors d'un référendum dès le mois de juin. Pour qu'enfin la politique prenne de la hauteur.

La situation du pays est grave. Pour vous, pour vos enfants et petits-enfants, brisez le cercle vicieux de l'alternance entre PS et UMP et offrez au pays la possibilité d'emprunter une nouvelle voie, responsable et juste : votez pour François Bayrou.

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