Pas faux...

Je lisais le billet d'Adrien et il faut bien reconnaître qu'il n'y a pas trente-six options pour le pays à court terme... En faisant abstraction des questions d'inimitiés personnelles et d'insuffisances programmatiques que je soulignais récemment, sur le plan "stratégique", l'alternative au duopole mortifère de l'UMPS ne peut pas venir d'un vote contestataire ou "radical" (d'adhésion) pour le FN ou le FG car ils auraient bien peu de chances de l'emporter au second tour de l'élection présidentielle et surtout d'obtenir suffisamment d'élus aux élections législatives ; cette alternative réaliste ne peut donc venir que d'un champ politique à la fois moins clivant (pour pouvoir rassembler suffisamment et accéder aux responsabilités) et crédible sur ses intentions de changement (ce qui exclut bon nombre de postulants...). Le problème est que deux courants sont présents sur ce créneau et que leur concurrence signerait leur échec (éparpillement des voix et impossibilité d'accéder au second tour), il va donc falloir que ceux des centristes, des écologistes et des républicains qui ne veulent pas faire seulement de la figuration se parlent, pour se découvrir et débattre, dépasser les clichés et (au moins tenter de) construire ensemble... Malgré les différences culturelles et les appréhensions, ce n'est pas impossible, j'en montrerai bientôt quelques exemples concrets au sommet, et nous sommes quelques-uns à nous y employer depuis quatre ans à la base, mais si je continue c'est plus pour le geste (les rencontres et les échanges formidables occasionnés, ainsi que pour ne pas regretter de ne pas l'avoir fait) que par réelle conviction d'aboutir, car je n'ai guère d'illusions sur le fait que les conflits de personnes puissent être résolus en si peu de temps, même si on peut toujours rêver que les leaders concernés prennent leurs responsabilités début 2012 devant le désastre annoncé...