Invalidation de la liste MoDem francilienne pour les élections régionales ?
A défaut de disposer des programmes et de pouvoir choisir pour qui voter en mars, j'ai déjà découvert les douze listes de candidats pour la région Ile-de-France.
Le site est apparemment tout ce qu'il y a d'officiel, "portail du conseil régional". De nombreux éléments sont pourtant déconcertants.
A commencer par la divergence entre le nombre de listes annoncé (douze) et celui contenu dans l'url de la page (onze), alors que l'article est nettement postérieur à la date limite de dépôt des candidatures. Mais ce n'est qu'un détail.
Plus étonnantes sont les différences constatées entre les dénominations des listes écrites sur le site, dans le nom des fichiers à télécharger et enfin dans les documents eux-mêmes... je vous laisse vous livrer à cet amusant petit jeu (36 données en tout, puisque nous laisserons de côté d'autres informations...).
Les dénominations elles-mêmes sont parfois cocasses ou étranges... Notamment, l'intitulé "liste chrétienne" est pour le moins surprenant - je ne savais même pas que c'était légal ce genre de trucs... pauvre République :-(
Bon, je vous passe le détail de tous ces noms (plus de 2400, tout de même!), mais l'examen attentif des listes est édifiant à bien des égards... On y retrouve des (ex?-)membres du MoDem sur plusieurs listes (rarement en position éligible, allez comprendre l'intérêt de tout ça) et diverses personnes à la réputation plus ou moins sulfureuse... Ne comptez pas sur moi pour jouer au Chevalier Orange avec des révélations borderline, vous n'avez qu'à vous débrouiller pour en savoir plus (comment croyez-vous que j'ai fait après tout?).
J'attirerai juste l'attention sur un dernier point pour cette fois : il y a au moins l'une des candidatures MoDem qui est mal renseignée (je dis "au moins" car je n'ai pas tout épluché en détail, là j'ai juste été interpellé car je connais la personne et la graphie de son identité), la question est de savoir si cela posera problème en termes de droit électoral et ce genre de choses... même si le précédent "José Bové" de 2007 incite plutôt à l'optimisme (peut-être est-ce tout de même rattrapable avant le scrutin, dans ce cas les instances concernées sont invitées à revérifier tout ça minutieusement - que la faute incombe au parti, ou aux fonctionnaires qui ont ensuite émis les documents cités).