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ataraxosphere
2 janvier 2009

On peut être végétarien ET rationnel ! (3/8) Quelques aspects sanitaires conjoncturels

Très souvent, les conditions actuelles d'élevage et les traitements postérieurs à l'abattage des animaux destinés à l'alimentation humaine conduisent à des produits douteux voire franchement néfastes pour la santé.

Je ne donnerai que quelques exemples, mais la liste pourrait être très longue :

- les animaux d'élevage intensif sont souvent gavés d'antibiotiques (parfois moins pour des raisons prophylactiques que pour l'augmentation de croissance que cela provoque chez eux) ;

- les cadavres peuvent être nettoyés à l'eau de javel, qu'il n'est jamais possible de rincer complètement ;

- la chaîne du froid est souvent rompue lors du parcours entre l'abattoir et le panier de courses ;

- de la viande avariée (périmée ou autre) est fréquemment recommercialisée avec changement de la date de péremption et éventuellement élimination des parties les plus altérées (les médias fourmillent de témoignages fiables à ce sujet, y compris Envoyé spécial sur France 2 ou Service public sur France Inter) ;

- et diverses autres pratiques peu ragoûtantes...

Il ne faut pas généraliser ces pratiques à toute la profession (tout au long de la filière : il peut s'agir aussi bien de l'élevage et de l'abattage, que du commerce et de la restauration, sur place ou à emporter) : mais comment savoir si le produit que l'on achète n'est pas concerné ? D'autant plus que de nombreuses sources sérieuses (y compris la DGCCRF) montrent qu'elles sont loin d'être rares... Dans le doute, ne vaut-il pas mieux s'abstenir ?

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Commentaires
T
Bien évidemment, la totalité du magasin localement.
F
Tout dépend de ce que vous êtes prêts à accepter dans votre consommation. Je me fiche qu'il s'agisse de 3% ou de 30% du marché, c'est une proportion bien trop élevée et inacceptable. Quand bien même ce ne serait que 1,5%, cela signifierait que vous accepteriez d'en bouffer une fois par mois, ça relativise ? Evidemment ce calcul n'a pas de sens, vous pouvez ne jamais tomber dessus si votre fournisseur habituel est réglo... mais on peut aussi penser au cas inverse : parmi les témoignages recueillis (qui ne concernent certes que des cas ponctuels, mais bien réels), cette pratique est courante dans les établissements cités, donc vous en récupérez beaucoup plus souvent ! De toute façon en tant que consommateur on ne peut guère savoir ce qu'il en est, alors... mieux vaut prévenir ! <br /> <br /> Les moyens de la DGCCRF devraient être décuplés. Ils sont en sous-effectif criant. Et dire que tout ce qu'ils trouvent n'est que la partie émergée de l'iceberg... brrr<br /> <br /> La totalité de l'enseigne ? L'établissement dans sa totalité ? Ou tous ceux du territoire national ?! Impensable.
L
"de la viande avariée (périmée ou autre) est fréquemment recommercialisée avec changement de la date de péremption et éventuellement élimination des parties les plus altérées (les médias fourmillent de témoignages fiables à ce sujet, y compris Envoyé spécial sur France 2 ou Service public sur France Inter)"<br /> <br /> Le "fréquemment" est en trop, ce sont des pratiques ignobles mais ce n'est pas si fréquent.
T
Le risque zéro n'existe pas.<br /> <br /> A condamner sans appel les pratiques de reconditionnement de certains produits. La DGCCRF ne peut être sur tous les fronts.<br /> Je pense qu'une "charte" de bonnes pratiques mettrait un terme à ces fraudes si la pénalité était de fermer "administrativement" la totalité de l'enseigne coupable.
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