"Nos enfants nous accuseront" : un navet bio
Je comprends mieux pourquoi ce film (alertant sur les risques sanitaires liés à l'alimentation et à l'agriculture conventionnelle ; et promouvant l'agriculture biologique) était si peu distribué dans le pays. Certes son propos dérange de gros intérêts, mais au-delà, il ne vaut tout simplement pas le prix du billet d'entrée. Les deux tiers des séquences auraient pu (et dû) être coupées, quant au dernier tiers... ben ça peut toujours servir à sensibiliser les gens qui ne sont pas encore au courant de ces problématiques (j'espère qu'il n'en reste plus beaucoup) et à ouvrir la réflexion et le débat. Si l'expérience elle-même a son intérêt (la cantine de l'école d'un petit village est passée au bio et l'institutrice fait jardiner les élèves ; ainsi la population commence à réfléchir aux impacts de son mode de vie sur l'environnement et la santé), le film est très décevant, il est très peu pédagogique et joue essentiellement sur l'émotion. J'ai connu Périco Légasse bien plus performant. Heureusement, le maire de Barjac tient un discours plutôt intéressant, complété par des interventions extraites d'une conférence à la maison de l'Unesco. Mais on pourrait dire que l'essentiel figure dans cette bande-annonce...
Nos enfants nous accuseront - Bande-annonce
envoyé par baryla
Allez, je n'ai tout de même pas perdu ma soirée : sur le chemin du retour, lors d'une correspondance dans le métro, j'ai assisté à une scène quelque peu surréaliste, un cortège d'ouvriers noirs transportant des gravats sur leur tête... on n'est plus à une surprise près dans le métro parisien. J'espère juste qu'ils sont rémunérés correctement pour ce travail physique nocturne... on peut toujours rêver, hein.