Pas
de longue dissertation ce soir (et pourtant il y aurait des choses à dire...),
mais juste quelques remarques poujadistes suite à deux événements récents : le
vote de la loi sur la culture des OGM et celui d'une loi remettant en cause la
mixité à l'école.
On
remarque que :
-
le Parlement vote des dispositions contraires à la volonté du Peuple, qu'il est
pourtant censé représenter (mais ce principe n'est pas absolu, cf. l'abolition de la peine de mort...) (on
ne détaillera pas les nombreux autres facteurs de non-représentativité tels que
le mode de scrutin, la démagogie des campagnes électorales, la sottise des
électeurs, etc) - et contraires à l'intérêt
général (donc contraires à sa mission) ;
-
le Parlement sert surtout de chambre d'enregistrement pour les textes présentés
par le Gouvernement (ce qui contrevient au principe de séparation des pouvoirs
qui définit pourtant la République) ;
-
le Parlement vote souvent de manière globalement homogène, bloc contre bloc
(que ce soit par consigne ou par idéologie et attitude bornée) - au mépris
là encore de l'intérêt général ;
-
le Parlement vote souvent des textes alors qu'il y a très peu d'élus présents
(parfois moins d'une cinquantaine soit moins de 10%), y compris pour des textes
d'une importance capitale (sans parler des élus qui dorment, lisent le journal
ou se conduisent comme des animaux) ;
-
le Parlement coûte très cher (schématisons à 5000€/mois pour un petit millier
de personnes, sans parler des nombreux assistants parlementaires et autres
avantages en nature, soit plusieurs centaines de millions d'euros sur une
mandature) ; etc...
Le
Parlement ne semble donc pas à servir à grand chose, pour un coût considérable
(et pas seulement en termes de finances...). On peut donc se demander s'il ne
faudrait pas le supprimer, ou au moins le réduire : une poignée d'élus
compétents disposeraient alors, pour voter, de voix d'un poids proportionnel au
poids électoral de leur formation (ne soyons pas hypocrites, c'est plus ou
moins ce qui se passé déjà). Inutile d'entretenir des centaines de politiciens
qui coûtent une fortune et empêchent le pays d'avancer.
Et
qu'on ne vienne pas me parler de la représentation des territoires, il y a une
formidable hypocrisie à ce sujet : non seulement ce n'est pas le rôle de ces
élus (mandat NATIONAL) mais de toute façon il n'agissent que très peu en ce
sens. Il faudrait à ce sujet une réforme complète du système, que j'exposerai
un jour quand j'aurai le temps. Ce que j'envisage est remarquablement (quoiqu'en
partie seulement) résumé ici.